lundi 22 septembre 2008

Les amitiés forcées

« Nous sommes dans le même cours : soyons amis! »
« Nous sommes dans le même programme : soyons amis! »
« Nous sommes dans le même département : soyons amis! »
« Nous sommes dans la même université : soyons amis! »


Voyez le concept? Ça me purge. Je suis un adepte de laisser libre cours aux amitiés et ceux qui se forment, se forment et ceux qui ne se forment pas, eh ben, ne se forment pas. C’est pas la fin du monde. Mais bon, je suis trop poli (ou poltron) pour dire à quelqu’un droit dans les yeux : « je ne te connais pas, mais tu n’énerves déjà. » Et ensuite lui donner un coup de pied sur le tibia gauche et lui piquer son portefeuille par pur plaisir.

Le meilleur exemple est ce type, que je vais nommer Bobby pour le bien de la cause, et avec qui j’ai eu le malheur de partager une table lors de ma première classe. L’assistant du prof a eu la brillante idée de consacrer les quinze premières minutes de classe à apprendre à connaître notre voisin. Bien entendu, nous devions présenter un cours compte-rendu à toute la classe de notre nouveau meilleur ami.

Bobby n’est pas pas gentil. Ou impoli. Ou rien. Il a toujours le sourire et semble apprécier la vie. De belles qualités. J’ai voulu donner une chance à cette nouvelle amitié et donc, j’ai été d’accord à prendre un café avec lui après la classe. Ça n’a rien donné de très intéressant mais pour les jours qui ont suivis, il s’interposait dans mes conversations et ça me vexait ainsi que les compatriotes avec qui je commençais à tisser des liens.

Enfin, le tout s’est calmé depuis quelques jours et aux dernières nouvelles, son tibia allait mieux.

mercredi 3 septembre 2008

Oslo et les évènements universels

Je réalise qu’il y a des évènements universels que j’apprécie. C’est souvent des petites choses qui affectent l’humanité dans son entièreté ou des faits inusités qui semblent vaincre les frontières. Par exemple, une dame habillée tout chic qui brise un talon haut d’au moins 5 pouces en traversant la rue est comique que soit dans les rues de Kazabazua ou de Soho. J’aime d’autant plus l’effort mis pour qu’elles n’échappent pas leurs cigarettes en levant bien haut la main qui tient la clope lors de la descente. On dirait qu’elles font un signe de peace.


Aussi, j’affirme que l’odeur que dégage de vieux messieurs à 7h30 un matin de semaine après une brosse qui ne semble jamais vraiment arrêter est la même à travers le monde. Mais il y a toutefois des petits odeurs supplémentaires, propres aux régions, qui nous rappellent où l’on est. À Oslo, la robine se mélange aux effluves de l’huile de foie de morue pour donner un heureux mélange.


Finalement, il y a peu de chose que je trouve plus hallucinants que des méandres vus de haut. Toutes les régions du monde en ont et ils sont tous spectaculaires. Celui que m’offrait la Norvège était certainement dans le Top 5 des plus beaux méandres que j’ai vus. Oh que j’aurais aimé voir ces sédiments-là de plus près!


Voici donc un compte rendu de mon petit séjour à Oslo. J’ai opté pour la formule d’un projet de classe en 7e année.

OSLO


Oslo, en Norvégie, est une très belle ville. Elle n’est pas immense (on parle d’un peu plus de 500 000 Ozzies et Ozzbournes) mais il y a quand même assez à faire pour les touristes. Les langues officielles sont l’allemand mastiqué et le viking. Les importations principales sont les Fjord Escort et le maïs. Les exportations principales sont les cheveux blonds et les sauteurs à ski. Le saut à ski y est tellement populaire que le Parlement siège dans le tremplin de Holmenkollen que l’on peut visiter.


Les Ozzies et les Ozzbournes sont des personnes très gentilles. Les hommes s’appellent tous Christiansen et ont une cousine Christine, qui est très jolie. Ils savent quelques mots de mauvais français et de mauvais anglais. À la naissance, seuls les enfants beaux sont conservés. Les autres sont envoyés à Riga, en Lettonie. Vers l’âge de 35 ans, plusieurs Ozzies commencent à perdre leurs cheveux et ressemble étrangement à Mats Sundin. Le style vestimentaire est très simple et le plaid (oui, ça se dit en français…) est toujours à la mode, et ce depuis l’époque viking (photo prise au Vikingskipshuset).




Un des évènements qui a marqué plus la ville d’Oslo est la visite du King of Pop, Michael Jackson, en 1988. La Ville a érigé une statue pour commémorer son passage dans le parc Frogner.



L’autre évènement est lorsque le peintre Edvard Munch a peinturé sa fameuse peinture, Skrik (Le Cri). Voici ce que les experts croient être l’inspiration munchkin :



Finalement, l’architecture des maisons à Oslo est assez spéciale dans le sens qu’une maison prend beaucoup de temps être à construite. On peut voir ici une maison typique. Remarquer les différentes briques. La fondation de cette maison, nommée Akershus, a commencé il y a plus de 700 ans.



On peut voir ici les deux propriétaires qui ont été assez gentils de me laisser prendre une photo. Ils espèrent que le toit soit terminé avant l'hiver.

En résumé, Oslo est une belle ville où il y a beaucoup de crevettes.


Merci. Fin.